Vous pensez qu’avec les traducteurs en ligne, il n’est plus nécessaire d’apprendre l’anglais ? Détrompez-vous et nous allons vous prouver que rien ne remplace un séjour à l’étranger pour maîtriser facilement un langue étrangère !

 

Quelques erreurs fréquentes en anglais avec ou sans traducteur:

Récemment, nous demandions à un jeune homme, Tommy, de nous indiquer ses « hobbies », de décrire ses passe-temps favoris. Il a choisi la simplicité et a demandé à Google traductions. A la question: What are your hobbies ? Il a répondu « I’m not a man« . Ne comprenant pas ce qu’il avait voulu dire « qu’aimez-vous faire pendant votre temps libre ? Je ne suis pas un homme » ne me satisfaisait pas. J’ai donc eu une petite conversation avec ce jeune homme qui m’a indiqué avoir voulu dire « Je n’ai pas de hobbies » – Je n’en ai pas, quoi… et là tout est devenu clair… le traducteur automatique a traduit « Je n’en ai pas » par quelque chose que je traduirais gentiment par « Je n’ai rien dans le slip ». Imaginez le quiproquo que ça aurait pu provoquer en situation réelle… et notre Tommy était pourtant sûr de lui !

Une autre erreur fréquente, lorsqu’on essaie d’angliciser un mot français… Je ne compte plus les français qui demandent à leur entourage s’ils ont des hémorroïdes. En effet, « Have you got piles » ne signifie pas que vous êtes à la recherche de piles pour faire fonctionner un jouet ou autre appareil à piles… mais « pile » en anglais signifie bien « hémorroïdes », ces petites choses mal placées dans le fessier 🙂

Pourquoi partir à l’étranger permet d’apprendre facilement une langue étrangère ?

En partant en #séjour linguistique, en séjour #AuPair, en #job à l’étranger vous constaterez que vous êtes confronté H24 à la langue du pays. Vous n’avez pas d’autre choix que d’utiliser vos connaissances pour communiquer. Et très vite vous vous rendez compte que vous avez davantage de connaissances que vous ne le pensiez. Ce qui est à la fois rassurant et encourageant.

Nombre de jeunes partis grâce à #AuPaysDesLangues nous disent qu’ils ont appris davantage en 15 jours de séjour à l’étranger en 10 ou 15 ans d’anglais au collège et lycée. Bien entendu, les apprentissages scolaires sont essentiels pour acquérir les bases, mais rien ne remplacera l’immersion.

Un dicton célèbre clame que c’est en forgeant que l’on devient forgeron (traduction: « Practice makes perfect« ). L’anglais est plus explicite: c’est la pratique qui mène à la perfection.

Bien que puissants, les traducteurs automatiques n’égalent pas le cerveau humain. 

J’ai personnellement connu les premiers dictionnaires électroniques dont l’usage était limité. Depuis, Google traductions est arrivé et à permis d’indéniables progrès. Vous pouvez traduire une phrase, un petit texte avec une traduction immédiate en quelques dixièmes de secondes. Pour un usage ponctuel, ça fonctionne très bien. Par contre, dès qu’il s’agit de rédiger une lettre on voit vite les limites de cet outil. Les nuances ne sont pas respectées, des contre-sens apparaissent. Il est souvent conseillé de retraduire en français le texte que vous avez obtenu et vous verrez que votre lette initiale a perdu de son sens.

J’ai visité un musée récemment, à Bordeaux. A l’entrée de ce musée un texte rédigé en français et sa traduction en anglais.Il n’y a aucun doute, la traduction a été faite par un moteur de recherche tant les fautes sont nombreuses.  L’exemple le plus flagrant est le verbe avoir (a) devenu la préposition « at ». « Il y a 3000 ans » est devenu « There at 3000 years », ce qui fera bondir n’importe quel anglophone ou professeur d’anglais sur une copie d’élève.

Plus récemment, une jeune fille a écrit « I have 13 dogs », ce qui veut dire qu’elle a treize chiens. En faisant un entretien avec elle, j’ai découvert qu’elle avait seulement un chien âgé de 13 ans. Je lui ai expliqué sa faute, et elle m’a répondu, « mais pourtant, j’ai utilisé Google Traductions »…

Donc la solution: on peut utiliser les traducteurs informatisés, mais il faut toujours avoir une approche critique.

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Voyagement vôtre

Jean-Marc